Que ce soit avec un ballon ou pour le business, Zidane, notre Trafalgar de finale de coupe du monde, ne sait plus où donner de la tête.
Bien que vide, elle réagit à l’instinct, au coup de sang, au coup de folie, bref...en coup de tête. Au final, elle foudroya le malheureux Materazzi ainsi que notre espoir de gagner face à l'Italie.
Passé cette désastreuse aventure , la moralité et le bon sens, aurait voulu que sa popularité soit mise à mal ...Eh bien non, c’était sans compter sur la bienveillance des médias et sponsors qui ont trouvé dans l'homme le moyen de gagner de l'argent et de lui en faire gagner des tonnes ! C'est ainsi qu'il est resté Zizou dans le cœur de millions de braves supporters qui s'abreuvent de pubs en criant : " On va gagner ! "
Le peuple a élu le champion des champions, alors il n'y a plus qu'à s'incliner devant l'intelligence du bonhomme qui sait lire le programme télé et compter sur ses doigts ...
Ayant été le dieu des stades, il garde toutefois les pieds sur terre et profite du système où tout n'est que poudre aux yeux pour s’enrichir. Avec un staff performant, à l’affut du moindre contrat publicitaire, c’est le jackpot assuré tous les jours pour Zinedine et son entreprise familiale.
Tout le monde veut quelque chose dans ce bazar : le peuple veut du sport et des idoles, les politiques se réjouissent de l’infantilisme ambiant, et nos publicistes et Zidane veulent de la monnaie …
N’importe quelle cause est bonne et négociable pour Zidane : que ce soit avec Danone ou les milliardaires du Qatar, tout est bon…
Ce représentant multicartes, a su se créer une image de gentil garçon en devenant parrain de l’association ELA. Il joue sur la sensibilité et ça rapporte gros.
De nos jours, il faut reconnaître que dans ce monde ou règne le culte de l’inculture, il y a toujours de l’espoir pour que les cancres puissent devenir les maîtres de la charité business...